Google Mashup

Introduction

En informatique, et plus particulièrement dans le domaine du génie logiciel, la réutilisation d'éléments de différents types s'avère essentielle pour résoudre une variété de problèmes. Parmi ces éléments, on trouve des lignes de code, des bibliothèques, et des services déjà élaborés par d'autres développeurs ou organisations spécialisées. Par exemple, Oracle fournit des solutions de bases de données, tandis que JQuery représente une bibliothèque JavaScript précieuse pour accélérer le développement en JavaScript. Cette démarche de réutilisation découle de lacunes en matière d'agilité et de flexibilité des systèmes d'information en entreprise. Elle permet non seulement de gagner du temps, mais aussi de réaliser des économies significatives. L'un des précurseurs dans ce domaine, couramment désigné sous le terme "Google Mashup", a joué un rôle majeur dans le développement et la popularisation de ces éléments, souvent désignés sous le nom d'API (Interfaces de Programmation Applicatives).

 Il se pose donc le problème de savoir qu’est-ce que le Mashup ? qu’est-ce que Google Mashup, comment avoir accès et comment l’utiliser pour résoudre nos problèmes, quels peuvent être les situations de la vie courante où nous auront besoins du Google Mashup entant que solution ?

Le recherche des réponses aux problèmes poses ci-dessus fera l’objet de notre travail dans ce chapitre. Pour tenter d’apporter, des réponses, nous allons d’abord présenter sont les notions générales sur le Mashup en se basant sur les exemples les plus courants, les Architectures d’un mashup simple sur le serveur web, les avantages et inconvénients du Mashup et les Applications des mashup ; puis nous allons en deuxième lieu présenter l’exemple du Google Map et en fin Montrer deux cas pratiques de l’utilisation de Google Map pour faire le mashup dans un projet d’application

 
  1. Généralités sur les mashup

  1. Historique

Le mashup trouve son origine dans la capacité et le penchant de certains musiciens à recycler toute forme de musique, notamment à travers l'échantillonnage sonore (sampling) dans le hip-hop, ou simplement la reprise chez certains groupes. Il existe aussi des pratiques telles que le pot- pourri (medley), surtout pratiqué durant les années 80 par les disc jockeys de radios, qui consiste à compiler plusieurs morceaux d'un même artiste (ou pas).

  1. Qu’est-ce qu’un mashup ?

Mashup est un terme anglais qui vient du verbe to mash et n'a pas réellement d'équivalent français. Un mashup (ou application composite ou encore mash-up) est une application qui combine du contenu ou du service provenant de plusieurs applications plus ou moins hétérogènes. On parle de mashup dans le cadre d'une superposition de deux images provenant de sources différentes, superposition de données visuelles et sonores différentes par exemple dans le but de créer une expérience nouvelle. Faire un mashup en musique, c'est mixer deux chansons pour en créer une nouvelle, en adaptant les voix de l'une à l'instrumental de l'autre ou, carrément, en les superposant. Une technique désormais à la portée de tous avec le numérique et les logiciels de création musicale grand public. Parmi les mashups célèbres, on peut citer le Grey Album du musicien de hip-hop américain Danger Mouse, qui reprend les musiques du White Album des Beatles en y intégrant les paroles du Black Album du rappeur Jay-Z. Les mashups sont souvent des “ bootlegs ”, c'est-à-dire des enregistrements non officiels, réalisés sans l'accord des auteurs ou de la maison de disque. Les bootlegs recouvrent plus généralement tous les enregistrements pirates : captation de concerts, morceaux échappés de séances de studio, etc. Les sites de partage vidéo comme YouTube ont marqué l'avènement d'un autre type de mashup. Le principe est le même, mais cette fois il s'agit de changer la bande-son d’une séquence vidéo (bande-annonce ou extrait de film) pour lui donner un nouveau sens, le plus souvent humoristique. Enfin, le mashup est aussi un terme informatique qui fait référence à l'utilisation des ressources d'un logiciel (proposées librement cette fois, via une interface de programmation) pour créer une nouvelle application, telles des cartes personnalisées pour son site ou son blog à partir de Google Maps.

 
  1. Types d’applications composites (ou mashups)

Actuellement, les applications composites apparaissent sous quatre formes générales qui concernent la présentation, les données, le grand public et enfin l'entreprise.

Les applications composites de présentation constituent le type le plus connu, dont le meilleur exemple est donné par les nombreuses applications Google Maps. Elles combinent des éléments provenant de sources multiples en masquant ce fait derrière une interface graphique unifiée simple.

Le deuxième type courant concerne les données. Une application relative aux données mélange des données provenant de différentes sources, par exemple en combinant plusieurs Services Web pour créer un résultat final présenté ou non sous forme graphique. Dans le cas où il n'y a pas d'interface graphique le résultat peut être par exemple réinjecté dans un système tiers toujours via Services Web. Le déclenchement du Mashup de données peut se faire par un appel d'un service Web exposé par l'Application composite elle-même.

Concernant le commerce et le grand public, une application hybride combine ce qui précède (données et présentation), en se concentrant à la fois sur la fusion et sur la présentation des données, adaptant ainsi le résultat final à une application commerciale ou grand public.

Enfin une application hybride d’entreprise mashup (ou Business Mashup) combine également ce qui précède (données et présentation) en ajoutant une couche collaborative (Workflow). Les sources peuvent être internes et/ou externes. Le Workflow permet de valider les données par différents acteurs. L'objectif d'un mashup d'entreprise est de produire des applications répondant à des problématique métiers. Par exemple, on peut créer un Workflow permettant de valider une remise accordée sur la vente d'une maison. Dans la fiche de validation on retrouvera une Google Maps situant la maison mais on visualisera et tracera également la validation de la remise de ce bien. Enfin on pourra créer un rapport sur les parts de marché en combinant une liste externe de toutes les maisons vendues la semaine dernière avec des données internes sur les maisons vendues par une agence particulière.

  1. Les exemples les plus courants

  • L'API la plus utilisée est sans aucun doute celle de Google Maps. On trouve d’ailleurs plusieurs sites ou blog spécialisés dans le recensement de ces mashup.

  • L'API Google Maps permet de mettre en place divers services de géo localisation. On trouve par exemple un site permettant de piloter un avion au-dessus de la Google Map.

 
  • On peut également citer les API d’e-commerces tels que celles d’eBay ou autre Alapage pour permettre aux utilisateurs du site mashup de consulter le catalogue d’article ou encore d’analyser ou de suivre les ventes.

  • On trouve aussi plusieurs sites permettant de trouver le carburant le moins cher proche de chez vous (par exemple Carbéo et Cours du carburant).

  • Certains sites fusionnent plusieurs technologies tels que le site http://mapifiedrss.gmapify.fr/ qui utilise les API de GoogleMap, Geonames et les flux RSS de Google news, afin de géo-localiser n’importe quel flux RSS en surlignant les pays cibles.

  1. Architecture d’un mashup simple sur le serveur web

Tous les sites Web sur Internet sont basés sur un serveur Web qui répond aux demandes des clients. Le serveur Web est responsable de la fourniture de pages Web aux clients. Dans le cas de l’implémentation de mashup la plus simple, le serveur Web gère toute la responsabilité du mashing: pendant le traitement, le navigateur continue à s’asseoir et à attendre la réponse.

 
 

 

  • Le navigateur Web utilise HTTP ou HTTPS pour envoyer une demande de page Web au serveur.
  • Le serveur Web construit la page en se connectant aux sites source ou partenaires, notamment Google, Amazon, Yahoo, etc. Dans notre exemple, Amazon reçoit la

 

première requête du navigateur à l’aide du protocole SOAP (Simple Object Access Protocol) sur HTTP.

  • Le serveur Web récupère la réponse SOAP d’Amazon.
  • Notre exemple montre que la deuxième requête est envoyée à Yahoo via REST.
  • Le serveur Web reçoit de l’ancien XML sur HTTP de Yahoo.
  • Le serveur Web combine et rationalise maintenant les données de la manière la plus appropriée et renvoie la réponse.
  • Les données résultant du serveur Web sont combinées dans un format HTML et la réponse est renvoyée au navigateur.

Avantages :

  • Le navigateur reste entièrement séparé des sites partenaires, qui répondent en fait aux demandes en fournissant des données.
  • Le serveur Web lui-même fonctionne comme un agrégateur et un proxy pour les réponses.
  • Les développeurs n’ont pas à s’inquiéter de la prise en charge par les navigateurs de certaines fonctionnalités étendues en JavaScript telles que la transformation du langage XSLT (eXtensible Stylesheet Language Transformation) et la prise en charge de plusieurs versions de Dynamic HTML (DHTML)

1-     Architectures des mashups

L'architecture d'une application Mashup est constitué d'un ensemble de composants, à savoir les données, les flux RSS, les services Web, les services plateformes, les applications de Mashups enfin les applications de client.

 

  • Les données

L'élément central de tout Mashup est que les données soient agrégées et présentées à l'utilisateur. Bien que le schéma ci-dessus décrive les sources de ces données comme une base de données, le concept de «Mashup» ne nécessite pas une base de données qui sera local pour l'application Mashup ou le client. Les données peuvent provenir strictement à partir des services Web où des données qui sont sérialisées en XML ou JSON .

  • Les flux RSS

Les flux RSS peuvent être une source de données primaire ou supplémentaire pour les Mashups. Les flux RSS sont faciles à manipuler parce qu'ils sont sous forme XML, et qui sont manipulé par plusieurs bibliothèques dans différents langages. L'idée est donnée la possibilité à un utilisateur de "mixer" plusieurs flux existants pour créer un flux RSS personnalisé, et donc faire en quelques sortes un "best-of" où il aurait tous ses flux favoris rassemblés sur un seul flux.

  • Les services Web

Il est aussi courant d'inclure au sein des Mashups des appels aux services Web, que ce soit des services Web basés sur WSDL ou sur REST avec même d'autres services qui expose les deux styles (WSDL et REST). Les services Web peuvent être utilisés pour fournir des données supplémentaires. Par exemple : pour un Mashup cartographique, les données résultantes peuvent contenir que des adresses mais avec un appel à un service basé sur WSDL ou bien REST, on peut récupérer longitude/latitude de cette adresse.

  • Les applications Mashup

 

Jusqu'à présent, nous avons identifié de nombreux types de services qui peuvent être utilisés pour créer des Mashup, mais nous n'avons pas abordé l'importance du logiciel qui crée et offre l'expérience du Mashup. Il suffit d'imagine « les applications Mashup » comme une combinaison des services et quelques logiciels légers. Pour les Mashups à base de web, le logiciel est souvent écrit en utilisant les technologies Web (comme PHP), mais avec l'évolution du temps Larry Clarkin and Josh Holmes voient la ligne entre le serveur et les traitements des demandes du client avec l'émergence du RIA (Application Internet Riches), ce sont des applications qui s'exécutent dans le navigateur avec des fonctionnalités similaires beaucoup à des applications de bureau. Il n'a besoin d'une installation du coté client au-delà de génériques plug-in tels que Adobe Flash ou Microsoft Silverlight.

  • Les applications du Client

Le rôle de l'application cliente est de savoir comment le Mashup est livré et présenté à l'utilisateur. Pour les Mashups publics à base de web, l'application la plus courante du côté client est le navigateur Web qui reçoit du code HTML et JavaScript comme livraison à parti d'un serveur Web sur HTTP. A partir d'où sera effectué le mixage de ressources de données, on peut distinguer deux types d'architectures [Sean and al, 2007]

  • Architecture côté serveur ;
  • Architecture côté client.

Architecture côté serveur

Dans cette architecture, les données des différentes sources sont intégrées sur un serveur Mashups, qui renvoie la page agrégée au client. Par exemple, des APIs du Facebook sont principalement basées sur l'intégration côté-serveur. Typiquement, le client doit déléguer l'autorisation au serveur d'agir sur son propre compte. La figure suivante montre l'architecture d'un Mashup coté serveur :

 

Architecture côté client :

Dans cette architecture (figure 2.7), les données de différentes sources (APIs, flux de données, Serveur Web,...) sont intégrées directement dans le navigateur du client. L'architecture côté client permet aux consommateurs et aux fournisseurs de services de communiquer à travers un navigateur. Cela permet d'éviter le problème de confiance avec un autre tiers d'intégration (Mashup serveur).

La figure suivante montre l'architecture de Mashup côté client :

 
 

 

  1. Avantages et inconvénients du Mashup

Les mashups présentent un potentiel d'innovation important grâce à la fusion de multiples services Internet. Ils offrent en outre la possibilité de livrer des applications Web rapidement, à un faible coût et avec des composants réutilisables.

Les avantages sont assez clairs en ce qui concerne les fournisseurs d’API :

 
  • Leurs API permettent au plus grand nombre de diffuser leurs contenus en l'adaptant à des besoins qu'ils n'auraient jamais pu identifier auparavant et dont le développement leur couterait beaucoup de temps.

Bref plus de clients en dépensant le minimum d’argent.

  • De plus les mashups présentent pour la communauté web un potentiel d'innovation important grâce à la fusion de multiples services Internet.

En effet ils offrent la possibilité de livrer des applications Web rapidement, à un faible coût et avec des composants réutilisables. Toutefois malgré tous ces points positifs pour le web en général on parle de plus en plus de problèmes de sécurité en ce qui concerne cette technologie.

  • Un premier problème intervient quand on crée des agrégations entre son site internet et une application provenant d’une personne inconnue, qui peut soit injecter du code JavaScript mal formé, soit essayer de prendre le contrôle de la machine.

  • De plus on peut parler d’un autre type de sécurité : celle du bon fonctionnement des sites internet Mashup.

Ainsi la sécurité des développements réalisés est très faible du fait de la facilité avec laquelle les briques fournies (API, bibliothèques, applications Open source...) sont rendues manipulables. Les développeurs débutants peuvent créer des Mashup sans même comprendre le code utilisé ce qui peut tout de même poser problème.

  1. Applications des mashup

  1. Créer un nouveau site

En créant de la valeur pour l’utilisateur : les moteurs de recherche

Quand on y réfléchit, le site web de Google n’est jamais qu’un énorme mashup : le résultat de la recherche n’est rien d’autre qu’une liste de données issues des sites web indexés par les bots (titre, description, lien). Pour autant, nul ne conteste la valeur ajoutée de ce site en matière de développement web. Il s’agit là d’un exemple de mash-up utile.

En s’appropriant le contenu des autres de manière inamicale

Si les webmasters sont plutôt disposés à laisser Google indexer leurs pages, il en est tout autrement de certains sites qui agrègent des contenus sur une même page autour d’une thématique, dans le seul but de les utiliser pour se positionner en référencement naturel. On reconnaît ce type de mashup au fait qu’il

 

ne cite jamais la source des contenus originaux. Il s’agit alors tout simplement de plagiat et de pratiques black hat.

  1. Curation de contenus

La curation de contenus est du pur mash-up : elle permet à des internautes de sélectionner des pages pertinentes à propos d’un sujet afin de créer des portails thématiques (un peu à la manière de Google Actualités). Elle diffère de l’agrégation de contenu inamicale dans la mesure où la source est clairement identifiée et qu’un lien vers le contenu original est proposé, créant ainsi de la visibilité pour l’auteur et éventuellement des backlinks utiles. Voir un exemple de mashup avec ScoopIt.

  1. Applications dérivées

On trouve aujourd’hui de nombreuses applications qui s’appuient sur des informations existantes et apportent des fonctions spécifiques pour mettre en forme ou retraiter ces données. C’est le cas des applications Twitter ou Facebook. Par exemple, une application Twitter qui vous aide à mettre vos followers dans des listes de manière plus ergonomique peut être considérée comme un mash-up.

  1. Du sens à l’usage

Si on se réfère aux applications ci-dessus, on pourrait presque considérer que tout est mashup. Cependant, le terme est principalement utilisé pour distinguer un contenu original d’un contenu agrégé.

  1. GOOGLE MAPS

  1. Qu’est-ce que l’API Google Maps?

L’API (Application Programming Interface ou encore interface de programmation d’application contenant un ensemble de fonctions courantes de bas niveau) Google Maps est une bibliothèque permettant l’intégration sur une page web du service Google Maps. C’est un service de cartographie en perpétuelle  évolution.  Il  vous  permet  notamment  de  zoomer  sur  une  carte jusqu’à obtenir un rendu visuel des habitations, des rues, etc. Bref, des zones quelconques vues du ciel. Avec l’API, vous pouvez alors intégrer à votre page web une carte et utiliser ses fonctionnalités de zoom ou de marker (position d’un endroit précis). Pour pouvoir faire une mashup sur Google Maps, il est nécessaire d’avoir une clé Google Maps.

 
  1. Les clé API Google Maps

Pour créer une carte avec mashup sur Google Maps, il est nécessaire d’avoir une clé API fourni par Google. Ainsi, toutes les applications Google Maps JavaScript API requièrent une authentification. On distingue deux types d’utilisateurs :

  • Les utilisateurs de l'API standard : Si vous utilisez l'API dans le cadre du plan Standard, vous devez utiliser une clé d'API configurée dans le projet de votre choix.
  • Utilisateurs Premium Plan : Si vous utilisez l'API avec Google Maps APIs Premium Plan, vous disposez de deux options d'authentification : Utilisez une clé d'API configurée dans le projet Google Maps APIs Premium Plan (créé pour vous lorsque vous avez acheté Premium Plan). Ou utilisez votre ID client au lieu d'une clé d'API. Pour utiliser l'API standard, il est nécessaire d’inclure une clé d'API lors du chargement de l'API.

Avantages de l'utilisation d'une clé d'API :

AIzaSyAVYhQJZaFZko4T-efsiaLNtmokAHRUoKk

  • La clé d'API vous permet de surveiller l'utilisation de l'API de votre application dans la Google API Console.
  • Avec une clé, vous avez accès à un généreux quota journalier gratuit et vous avez la possibilité d'augmenter votre quota journalier en activant la facturation à l'utilisation.
  • L'inscription pour obtenir une clé d'API permet à Google de vous contacter à propos de votre application, le cas échéant.

  1. Obtenir une clé API

Pour obtenir une clé Google Maps JavaScript API, procéder comme suit :

  • Allez à la Google API console ou accéder avec le lien (https://console.developers.google.com/flows/enableapi?apiid=maps_backend%2Cgeocoding_backen d%2Cdirections_backend%2Cdistance_matrix_backend%2Celevation_backend%2Cplaces_backend& reusekey=true&hl=Fr)
  • Créez ou sélectionnez un projet.
  • Cliquez sur Continue pour activer l'API et les services connexes.
  • Sur la page Credentials, procurez-vous une clé d'API (et définissez les restrictions de clé)

 

Remarque : Si vous avez une clé d'API sans restriction ou une clé avec des restrictions de navigateur, vous pouvez utiliser cette clé.

    • Pour éviter le vol de quota, sécurisez votre clé d'API conformément aux meilleures pratiques
    • (facultatif) Activez la facturation.

Dans la Google API Console, vous pouvez également rechercher une clé existante ou afficher une liste des API activées. Pour spécifier une clé, intégrez-la sous la forme d'une valeur de paramètre key lors du chargement de l'API comme suit : <script async defer src="https://maps.googleapis.com/maps/api/js?key=YOUR_API_KEY &callback=initMap">

  1. Quels sont les API Google ?

Google propose un panel d’outils dans différents domaines y compris celui du développement Web. Ceux qui nous intéressent particulièrement ce sont les API JavaScript. Pour n’en citer que deux, il y’a Google Maps mais aussi Google Analytics. Dans le cadre de cet exposé nous utiliserons Google Maps.

  1. Commandes Google Maps

Les cartes affichées via Google Maps JavaScript API contiennent des éléments d'interface utilisateur afin de permettre à l'utilisateur d'interagir avec la carte. Ces éléments sont appelés commandes et vous pouvez en inclure des variantes dans votre application. Vous pouvez également décider de ne rien faire et laisser Google Maps JavaScript API gérer la totalité du comportement des commandes. Voici la liste de l'ensemble complet des commandes que vous pouvez utiliser dans vos cartes :

    • La commande de zoom affiche des boutons « + » et « - » permettant de modifier le niveau de zoom de la carte. Cette commande apparaît par défaut dans l'angle inférieur droit de la carte.
    • La commande de type de carte est disponible dans un menu déroulant ou sous forme de barre de boutons horizontale. Elle permet à l'utilisateur de choisir un type de carte

(ROADMAP, SATELLITE, HYBRID ou TERRAIN). Cette commande apparaît par défaut dans l'angle supérieur gauche de la carte.

 
    • La commande Street View contient une icône de Pegman qu'il est possible de glisser sur la carte pour activer Street View. Cette commande apparaît par défaut dans la partie inférieure droite de la carte.
    • La commande de rotation offre une combinaison d'options d'inclinaison et de rotation pour les cartes contenant des images obliques. Cette commande apparaît par défaut dans la partie inférieure droite de la carte.
    • La commande d'échelle affiche un élément d'échelle de carte. Cette commande est désactivée par défaut.
    • La commande Fullscreen control vous permet d'ouvrir la carte en mode plein écran. Cette commande est activée par défaut sur les appareils mobiles, et est désactivée par défaut sur les ordinateurs de bureau.

Remarque : iOS ne prend pas en charge la fonctionnalité plein écran.

    • La commande de plein écran n'est donc pas visible sur les appareils iOS.

  1. Les marqueurs

Un marqueur identifie un point géographique sur une carte. Par défaut, les marqueurs utilisent des images standard. Ils peuvent toutefois utiliser également des images personnalisées, auquel cas on les désigne généralement par le terme d’« icônes ». Les marqueurs et les icônes sont des objets de type Marker. Vous pouvez définir une icône personnalisée dans le constructeur du marqueur ou en appelant la méthode setIcon() sur le marqueur.

 
 

 

 
  1. Types de carte Google Maps

Le fonctionnement interne des types de carte dans Maps JavaScript API est un sujet complexe. La plupart des développeurs peuvent simplement utiliser les types de carte basiques (#BasicMapTypes). Néanmoins, vous pouvez également définir vos propres tuiles (modèle) de carte en utilisant les types de carte personnalisés (#CustomMapTypes), ou modifier la présentation des types de carte existants en utilisant des cartes stylisées (#StyledMaps). Si vous souhaitez fournir des types de carte personnalisés, vous devez savoir comment modifier le registre des types de carte (#MapTypeRegistry).

    • Cartes basiques

Quatre types de carte sont disponibles au sein de Google Maps JavaScript API. Outre les tuiles de carte routière « peintes » qui vous sont familières, Maps JavaScript API prend également en charge d'autres types de carte. Les types de carte suivants sont disponibles dans Maps J avaScript API :

      • Roadmap affiche la vue de carte routière par défaut. Il s'agit du type de carte par défaut.
      • satellite affiche des images satellite Google Earth.
      • hybrid affiche une combinaison de vues normales et d'images satellite.
      • terrain affiche une carte physique basée sur les informations du terrain.

  • Cartes personnalisés

Google Maps JavaScript API prend en charge l'affichage et la gestion des types de carte personnalisés, ce qui vous permet d'implémenter vos propres images de carte ou superpositions de tuiles.

  • Cartes de base

Les types de carte que vous construisez de cette manière peuvent être soit autonomes, soit combinés à d'autres types de carte en tant que superpositions. Les types de carte autonomes sont appelés types de carte de base.

  • Cartes de superposition

Certains types de carte sont conçus pour fonctionner au-dessus d'autres types de carte existants. De tels types de carte peuvent avoir des calques transparents

 

indiquant des points d'intérêt ou affichant des données supplémentaires à l'utilisateur.

  • Cartes d’image

 

Cas Pratique

Notre cas pratique consiste à créer une carte de visite mashup sur Google Maps. Pour réaliser cela, nous allons utiliser une clé API standard. Avant de commencer, il est nécessaire d’avoir un compte Google car c’est Google qui vous fournira une clé API. En suite créer une page HTML qui sera votre page d’accueil.

Cas 1 : intégrer Google Maps dans une application Android

  1. Créer une activité Google Maps

  1. Créer Une clé API Google Maps

A partir du lien générer, vous pouvez obtenir une clé de l’API en ayant un compte développeur. https://developers.google.com/maps/documentation/android-sdk/get-api-key

Il suffit de respecter les 3 étapes listées sur l’image ci-dessous.

Exemple de Clé API :  AIzaSyCUwHSwRYQKt3QAYveGTtmaqniNXjfinPo

  1. Tester le Template déjà génère

  1. Codage de Géolocalisation
  2. Donner les permissions
  3. Afficher la localisation

On peut avoir différents types de vue comme cites plus haut (ROADMAP, SATELLITE, HYBRID ou TERRAIN).

  1. Paramétrer l’interface de Google Map

Cas 2 : intégrer Google Maps dans un site web

  1. Connexion à Google Maps

Cette   connexion   est   représentée   sur   la   carte   ci-dessous   : En cliquant sur « 1 » la liste se déroule et par la suite cliquer sur « 2 » pour sélectionner Google Maps.

 
  1. Créer et modifier une carte

 
 

 

 

Une fois cela fait, la carte s’ouvre en mode modification :

 
 

 

 
  1. Utilisation de la barre d’outils

 
 

 

 

  1. Localiser un point ou une ville

Pour rechercher une ville, on Saisir le nom de la ville rechercher puis on lance la recherche. La carte se recentre sur la ville choisie. Si plusieurs villes portent ce nom, une liste de choix apparaît. Ensuite, Faire un clic sur le point puis faire « Ajouter à la carte ». Une fois ajouté à la carte, on peut modifier l'élément (icône, description, etc) ou ajouter un itinéraire vers ce point.

  1. Intégrer la carte à votre site

Pour intégrer votre carte à votre site, cliquer sur les trois points qui se trouvent devant votre projet comme cela se présente sur la figure suivante (sur cette figure, le nom du projet est projet master)

 

Par la suite cliquer sur intégrer la carte la carte à mon site et vous obtiendrez cette fenêtre :

 
 

 

Une fois cela fait, vous pourrez désormais voir votre carte s’ouvrir dans votre site. NB : pour pouvoir l’exécuter à partir de votre page, vous devez disposer d’une connexion internet.

 

Bibliographie

  1. Fichter, Darlene. Qu’est-ce qu’un Mashup ? (PDF).
  2. « mash-up ». merriam-webster.com.
  3. « Mashups d’entreprise: le nouveau visage de votre SOA ». SOA WORLD MAGAZINE. Le terme mashup n’est soumis à aucune définition formelle par aucun organisme de normalisation.
  4. Design Patterns: Elements of Reusable Object-Oriented Software (ISBN 0-201-63361-2) par Erich Gamma, Richard Helm, Ralph Johnson et John Vlissid

Webographie

 
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